Chi
Tai
Voie du Milieu
Un essai sur le Taiji Quan Lun (attribué à son créateur légendaire Zhang San Feng 张三丰)
Dès l'entrée en mouvement, chaque partie du corps doit être légère et agile, toutes doivent être minutieusement liées entre elles
Mise en avant d'entrée de jeu de la finesse et de la sensibilité nécessaires à la pratique du Taiji Quan
Etre léger et agile à chaque point du corps demande un grand travail conscient. Pour la légèreté, le Yi permet d'une part de ressentir notre dureté ou notre lourdeur (système sensitif), puis de corriger cet état pour être léger (système moteur). L'agilité est elle aussi directement liée à l'affinement de nos capacités motrices et l'amélioration de la vitesse de l'influx nerveux (par exemple par le renforcement des gaines de myéline au fur et à mesure qu'un signal est répété). En ce qui concerne la liaison de toutes les parties du corps, cet état inclut des idées classiques de structure (liens tissulaires/musculaires, posture), mais surtout des liaisons neuronales à créer dans le cerveau notamment entre les neurones moteurs (plasticité cérébrale), et ainsi être capable de synchroniser finement le mouvement. Le Yi permet bien d'harmoniser le Qi.